Introduction : Les hémangiomes infantiles sont des tumeurs vasculaires bénignes fréquentes. Le traitement par propranolol est aujourd’hui le traitement de première intention, notamment dans les formes compliquées. Nous rapportons le cas d’un nourrisson de 11 mois présentant un hémangiome infantile mixte du sein droit, compliqué d’une ulcération, traité par propranolol avec une évolution favorable, afin d’illustrer l’efficacité et la tolérance de ce traitement.
Observation : Il s’agit d’une fille de 11 mois, née à terme sans antécédents médicaux particuliers, ayant présenté depuis l’âge de 2 mois une tumeur ulcérée et croûteuse de 7,2 cm × 5,1 cm × 4 cm. L’échographie Doppler a confirmé le caractère hypervasculaire, et l’histologie a validé le diagnostic d’hémangiome infantile. Un traitement par propranolol a été instauré à la dose de 1 mg/kg/jour, puis augmenté à 2 mg/kg/jour en une prise par jour. Après 5 mois, une nette amélioration a été observée, avec une réduction notable de la taille de la lésion et une atténuation progressive, sans effets indésirables. À 15 mois de traitement, la tumeur avait régressé, mais une masse résiduelle persistait.
Conclusion : Ce cas rapporte l’efficacité du propranolol dans la prise en charge des hémangiomes infantiles compliqués. Cependant, la localisation mammaire affecte le pronostic esthétique et fonctionnel à long terme, ce qui justifie un suivi multidisciplinaire. Il souligne l’importance d’un diagnostic précoce et d’une prise en charge adaptée afin de limiter les complications et les séquelles résiduelles.
Mots-clés : Hémangiome ; Madagascar ; Nourrisson ; Propranolol ; Ulcération
Introduction: Infantile hemangiomas are the most common benign vascular tumors in infants. Propranolol is now recognized as the first-line therapy, particularly in complicated cases. We report the case of an 11-month-old infant with a mixed-type infantile hemangioma of the right breast, complicated by ulceration, treated successfully with propranolol, to illustrate the efficacy and tolerability of this therapy.
Case report: We present the case of an 11-month-old female infant, born full-term without any notable medical history, who developed a 7.2 cm × 5.1 cm × 4 cm ulcerated and crusted mass on the right breast, first noted at the age of two months. Doppler ultrasound confirmed the hypervascular nature of the lesion, and histopathological examination established the diagnosis of an infantile hemangioma. Propranolol therapy was initiated at a dose of 1 mg/kg/day and subsequently increased to 2 mg/kg/day, administered once daily. After five months of treatment, a significant reduction in lesion size and progressive fading were observed, with no reported adverse effects. After 15 months of therapy, substantial regression of the tumor was achieved, although a small residual mass persisted.
Conclusion: This case highlights the efficacy and good tolerability of propranolol in the management of complicated infantile hemangiomas. Nevertheless, breast involvement may have long-term aesthetic and functional implications, underscoring the need for multidisciplinary follow-up. Early diagnosis and appropriate management are critical to minimizing complications and long-term sequelae.
Keywords: Infantile hemangioma; Infant; Madagascar; Propranolol; Ulceration
Introduction : L’Arthrite Juvénile idiopathique (AJI) est un Rhumatisme Inflammatoire Chronique évoluant depuis plus de 6 semaines, survenant avant l’âge de 16 ans et sans cause retrouvée. Madagascar ne dispose pas des données récentes et détaillées sur cette maladie. L’objectif de cette étude était de décrire la prévalence de l’AJI au Centre Hospitalier Universitaire Joseph Raseta Befelatanana (CHUJRB) Antananarivo Madagascar.
Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale descriptive menée dans les services de pédiatrie et de rhumatologie du CHUJRB, de janvier 2013 à juin 2021. Les enfants répondant aux critères de classification de l’International League of Associations for Rheumatology pour AJI étaient inclus.
Résultats : La prévalence hospitalière était de 0,3% (n=34) avec un sex-ratio 0,4 et un âge moyen de début de 11,3 ans +/-2,8. Le principal motif de consultation était la gonalgie (47%). Toutes les formes cliniques étaient individualisées. La forme oligoarticulaire prédominait (38,2%). Le syndrome inflammatoire biologique était présent dans 60,1% de cas. Le facteur rhumatoïde était positif dans 8,8 % de cas. Parmi les 52,9% des radiographies des articulations réalisées, 22,2% présentaient des anomalies dont 5,5%au stade de soudure articulaire. Le traitement reposait sur les anti inflammatoires non stéroïdiens, le méthotrexate et les corticoïdes. L’évolution est marquée par des poussées monocycliques avec de rares atteintes oculaires (2,9%) et des déformations articulaires (11,7%).
Conclusion : L’AJI est rare. Le diagnostic repose sur une analyse rigoureuse de la sémiologie clinique. Un traitement approprié prévient les complications.
Mots clés : Arthrite Juvénile ; Classification ; Diagnostic ; Prévalence
Introduction : Juvenile Idiopathic Arthritis (JIA) is a chronic inflammatory rheumatic disease that persists for more than six weeks, manifests before the age of 16, and has no identifiable cause. Madagascar currently lacks recent and detailed data on this disease. The aim of this study was to describe the prevalence of JIA at the Joseph Raseta Befelatanana University Hospital Center (CHUJRB) in Antananarivo, Madagascar.
Methods : This descriptive cross-sectional study was conducted in the pediatric and rheumatology departments of CHUJRB from January 2013 to June 2021. Children meeting the classification criteria for JIA defined by the International League of Associations for Rheumatology (ILAR) were included.
Results : The hospital prevalence was 0.3% (n = 34), with a sex ratio of 0.4 and a mean age at onset of 11.3 years +/-2.8. Knee pain was the primary reason for consultation, observed in 47% of cases. All clinical forms were individually identified, with the oligoarticular type predominating (38.2%). A biological inflammatory syndrome was present in 60.1% of cases, while the rheumatoid factor was positive in 8.8% of cases. Among the 52.9% of joint radiographs performed, 22.2% showed abnormalities, including 5.55% at the stage of joint fusion. The treatment regimen was based on non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs), methotrexate, and corticosteroids. The disease course was characterized by monocyclic flares, with rare ocular involvement (2.9%) and joint deformities (11.7%).
Conclusion : JIA is a rare condition. The diagnosis relies on a meticulous analysis of clinical signs, and appropriate treatment helps prevent complications.
Keywords : Juvenile Arthritis ; Classification ; Diagnosis ; Prevalence
Introduction : La torsion du cordon spermatique est une urgence chirurgicale responsable d’une ischémie aiguë du testicule. Les complications majeures incluent la nécrose testiculaire, la perte du testicule et l’altération de la fertilité. L’objectif de ce travail était de décrire l’aspect épidémiologique, clinique et thérapeutique de la torsion testiculaire chez l’enfant au sein du Centre Hospitalo-Universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona.
Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 32 enfants opérés pour torsion du cordon spermatique au service des urgences du CHU-JRA, sur une période de 4 ans, de janvier 2018 à décembre 2021.
Résultats : La torsion testiculaire représentait 69,56% des cas de bourses douloureuses. Sur 46 dossiers étudiés, 44 cas de torsion ont été identifiés, dont 32 inclus dans l’analyse, soit une moyenne de 8 cas par an. L’âge moyen des patients était de 11,4 ± 2,9 ans. Le délai moyen de consultation était de 24 heures (avec des extrêmes de 6 heures à 48 heures). La douleur scrotale, associée ou non à une tuméfaction, était le symptôme principal. Huit patients ont bénéficié d’une échographie scrotale. Les résultats communs de l’échographie, qu’elle soit avec ou sans Doppler, incluaient une hypertrophie testiculaire et un tour de spire, avec deux cas présentant une zone hypoéchogène, évoquant une nécrose. L’exploration chirurgicale a été réalisée chez tous les patients. Une orchidectomie avec pexie du testicule controlatéral a été effectuée chez 6 cas, tandis qu’une détorsion testiculaire et orchidopexie bilatérale a été réalisée chez les 26 autres cas. Aucune complication postopératoire n’a été observée. Le séjour hospitalier moyen était de 24 heures et les suites opératoires étaient simples.
Conclusion : La chirurgie urgente est indispensable devant toute suspicion de torsion du cordon spermatique. Le testicule controlatéral doit être systématiquement soumis à une pexie préventive.
Mots-clés : Grosse bourse douloureuse ; Orchidectomie ; Orchidopexie ; Scrototomie
Introduction: Spermatic cord torsion is a surgical emergency that leads to acute testicular ischemia. Major complications include testicular necrosis, orchiectomy, and infertility. This study aims to describe the epidemiological, clinical, and therapeutic aspects of testicular torsion in children treated at the Joseph Ravoahangy Andrianavalona University Hospital Center (CHU-JRA).
Methods: We conducted a retrospective study of 32 pediatric patients who underwent surgery for spermatic cord torsion at the emergency department of CHU-JRA over a four-year period, from January 2018 to December 2021.
Results: Testicular torsion accounted for 69.56% of cases presenting with painful scrotum. Of 46 medical records reviewed, 44 cases of torsion were identified, with 32 cases included in the analysis, averaging eight cases per year. The mean patient age was 11.4 years (range: 6 days to 15 years). The average consultation delay was 24 hours (range: 6–48 hours). Scrotal pain, with or without swelling, was the primary symptom. Eight patients underwent scrotal ultrasonography. Typical ultrasound findings, with or without Doppler imaging, included testicular hypertrophy and twisted spermatic cord; two cases showed hypoechoic areas suggestive of necrosis. All patients underwent surgical exploration. Orchiectomy with contralateral orchidopexy was performed in six cases, and detorsion with bilateral orchidopexy in 26 cases. No postoperative complications were observed. The average hospital stay was 24 hours, with uneventful postoperative recovery.
Conclusion: Urgent surgical intervention is crucial in any suspected case of spermatic cord torsion. Preventive fixation of the contralateral testis should be systematically performed to avoid future torsion.
Keywords: Acute scrotum; Painful scrotal swelling; Orchiectomy; Orchidopexy; Scrototomy
Introduction : Le sommeil joue un rôle important dans le développement de l’enfant. L’insomnie est un trouble de l’initiation ou de maintien du sommeil. L’objectif de ce travail était de décrire les caractéristiques de l’insomnie chez les enfants âgés de 6 à 36 mois dans la ville d’Antananarivo.
Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive multicentrique menée sous forme de questionnaire auprès des personnes s’occupant de l’enfant, sur une période allant du 1er janvier 2022 au 31 mai 2022. Les données ont été collectées sur le Questionnaire Brief Infant Sleep.
Résultats : Ont été inclus 150 enfants âgés de 6 à 36 mois. La moyenne d’âge des enfants était de 19 mois ± 8,3 avec un sex ratio (M/F) de 1,27. L’insomnie a été identifiée chez près d’un quart des enfants. Il y avait 16 cas (10,6%) de difficultés d’endormissement et 19 cas (12,6%) de réveils nocturnes pathologiques. Une association statistiquement significative a été objectivée entre l’insomnie et l’âge (p=0,04), et l’heure d’endormissement tardive (p=0,02).
Conclusion : Une prévalence élevée de l’insomnie a été mise en évidence. La sensibilisation des parents aux bonnes pratiques de sommeil est essentielle pour prévenir ces troubles. Une formation des médecins sur le sommeil et ses troubles sont nécessaires.
Mots clés : Comportement du sommeil ; Enfant ; Insomnie ; Parents ; Qualité du Sommeil
Introduction: Sleep plays an essential role in early childhood development. Insomnia, defined as a difficulty initiating or maintaining sleep, remains underrecognized in young children. This study aimed to characterize insomnia among children aged 6 to 36 months in Antananarivo, Madagascar.
Methods: We conducted a descriptive, cross-sectional, multicenter study from January 1 to May 31, 2022. Data were collected using the Brief Infant Sleep Questionnaire (BISQ), administered to the primary caregivers of the children.
Results: A total of 150 children aged between 6 and 36 months were included. The mean age was 19 ± 8.3 months, with a male-to-female ratio of 1.27. Insomnia was observed in approximately one-quarter of participants, with 10.6% (n=16) presenting sleep-onset difficulties and 12.6% (n=19) experiencing pathological nocturnal awakenings. A significant association was found between insomnia and younger age (p=0.04) as well as late sleep onset (p=0.02).
Conclusion: Our findings highlight a high prevalence of insomnia in early childhood. Promoting parental awareness of healthy sleep behaviors and providing targeted physician training on pediatric sleep disorders are crucial steps toward improving sleep health in this vulnerable population.
Keywords: Sleep behavior; Child; Pediatric insomnia; Caregivers; Sleep quality
Introduction : Le vitiligo est une dermatose chronique auto-immune caractérisée par la perte des mélanocytes. Aucune étude sur le vitiligo pédiatrique n’a été publiée pour Mahajanga jusqu’à ce jour. Cette étude vise à décrire le profil épidémio-clinique du vitiligo chez les enfants vus au Service de Dermatologie du CHU Mahavoky Atsimo.
Méthodes : C’est une étude rétrospective descriptive et analytique sur une période de 42 mois allant de janvier 2021 à juin 2024 incluant les enfants de 0 à 14 ans présentant un vitiligo.
Résultats : Sur les 363 enfants consultant durant la période d’étude, 42 cas de vitiligo ont été retenus (11,5%). L’âge moyen était de 8,5 ans ± 3,9 avec une prédominance féminine (sex ratio = 0,5). Des antécédents familiaux de vitiligo ont été observés chez 16,6% des patients. Le vitiligo non segmentaire prédominait (83,3%), associé à un nombre de lésions plus élevé (p<0,001). Les lésions étaient principalement localisées au visage (52,3%) et aux membres inférieurs (40,4%). Le phénomène de Koebner était observé chez 30,1% des cas. Les comorbidités associées étaient rares. Une réponse favorable était observée chez 78,5% des patients après traitement par dermocorticoïdes et vitaminothérapie. La réponse a été significativement meilleure chez les enfants présentant un vitiligo non segmentaire (p=0,02).
Conclusion : La prévalence hospitalière du vitiligo pédiatrique à Mahajanga est élevée comparée aux données nationales et internationales. La forme non segmentaire est prédominante. Des études multicentriques seraient nécessaires pour affiner ces résultats.
Mots clés : Antécédents familiaux ; Enfants ; Épidémiologie ; Répartition par sexe ; Vitiligo.
Background : Vitiligo is a chronic autoimmune dermatosis characterized by melanocyte progressive loss. No pediatric vitiligo studies have been published for Mahajanga, to date. This study describes the epidemiological and clinical profile of vitiligo in children at the Dermatology Department of the University Hospital Mahavoky Atsimo, Mahajanga.
Methods : A retrospective, descriptive, and analytical study was conducted over 42 months (January 2021–June 2024), including children aged 0–14 years diagnosed with vitiligo.
Results : Among 363 children evaluated, 42 cases of vitiligo were included (11.5%). The mean age was 8,5 ± 3,9 years, with female predominance (sex ratio = 0.5). A family history of vitiligo was noted in 16.6% of patients. Non-segmental vitiligo predominated (83.3%) and was associated with a higher lesion count (p<0.001). Lesions were mainly localized to the face (52.3%) and lower limbs (40.4%). The Koebner phenomenon was observed in 30.1% of cases. Associated comorbidities were rare. A favorable therapeutic response occurred in 78.5% of patients treated with topical corticosteroids and vitamin therapy, with superior efficacy in non-segmental vitiligo (p =0.02).
Conclusion: The hospital prevalence of pediatric vitiligo in Mahajanga is higher than national and international rates. Non segmental vitiligo was predominant. Multicenter studies are needed to refine these findings.
Keyword : Children; Epidemiology ; Family history ; Sex distribution ; Vitiligo.
Introduction : Les malformations cérébrales congénitales sont des anomalies présentes à la naissance et pouvant résulter de troubles du développement à différents stades embryonnaires ou fœtaux. L’objectif de ce travail était de déterminer les aspects au scanner et à l’IRM de ces malformations cérébrales.
Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive réalisée dans le Service de Radiologie du CHU-JRA sur une période de deux ans ; incluant tous les patients âgés 0 à 15 ans, ayant présenté une malformation cérébrale congénitale au scanner ou à l’IRM. Les paramètres étudiés étaient l’âge, le genre, la présentation clinique, la localisation, la classification et le nombre des malformations.
Résultats : Il était colligé 47 cas de malformations cérébrales soit une fréquence de 3,27%. L’âge moyen était de 2,09 ans et les garçons prédominaient avec un sex ratio de 1,61. Le retard de développement psychomoteur était la manifestation clinique la plus fréquente (57,44%). Les malformations cérébrales sus-tentorielles prédominaient (70,21%) et représentées par les anomalies de fermeture du tube neural (45,45%) suivi par les anomalies de la ligne médiane (42,42%), et les malformations du cortex (21,21%). Pour le type de malformation, l’agénésie du corps calleux et les méningoencéphalocèles étaient les plus fréquentes soit une proportion respective de 30,30% et 24,24%.
Conclusion : Les malformations cérébrales congénitales sont fréquentes à Madagascar où la prise en charge de certains facteurs de risque est non disponible telle que les conseils génétiques. Leurs aspects radiologiques sont polymorphes.
Mots -clés : Enfant ; Cérébral ; IRM ; Malformations ; Tomodensitométrie
Introduction: Congenital brain malformations are developmental anomalies present at birth, resulting from disturbances during various stages of embryonic or fetal development. This study aimed to describe the imaging characteristics of congenital brain malformations using computed tomography (CT) and magnetic resonance imaging (MRI).
Methods: This was a descriptive, retrospective study conducted in the Radiology Department of the CHU-JRA over a two-year period. It included all patients aged 0 to 15 years diagnosed with congenital brain malformations based on CT or MRI findings. The analyzed parameters included age, sex, clinical presentation, location, classification, and number of malformations.
Results: A total of 47 cases of congenital brain malformations were identified, representing a frequency of 3.27%. The mean age was 2.09 years, with a male predominance (sex ratio: 1.61). Psychomotor developmental delay was the most frequent clinical symptom (57.44%). Supratentorial malformations were predominant (70.21%), including neural tube closure defects (45.45%), midline anomalies (42.42%), and cortical malformations (21.21%). The most common malformations were agenesis of the corpus callosum (30.30%) and meningoencephaloceles (24.24%).
Conclusion: Congenital brain malformations are relatively frequent in Madagascar, where access to risk factor management, such as genetic counseling, remains limited. These malformations exhibit polymorphic imaging features, highlighting the importance of advanced neuroimaging in diagnosis and management.
Keywords: Congenital brain malformation; Infant; MRI; CT scan; Neurodevelopment.
Introduction : Rares sont les études faites sur la description de l’épilepsie de l’enfant à Madagascar. Ce travail visait à décrire les caractéristiques clinico-paracliniques et l’aspect thérapeutique des enfants épileptiques.
Méthodes : Une étude rétrospective descriptive était menée au Centre de Neurologie d’Antananarivo sur une période de 6 mois. Elle incluait les enfants âgés de 1 à 11 ans ayant effectué un électroencéphalogramme et diagnostiqués épileptiques.
Résultats : Trois cent quarante-quatre enfants étaient inclus. L’âge moyen était de 4,8 +/-2,8 ans, avec un sex-ratio de 1,4. A l’examen, 140 enfants (41%) avaient commencé leurs crises avant l’âge de 1 an. Les crises étaient généralisées chez 171 enfants (49,7%). D’après l’électroencéphalogramme, 341 enfants (99%) présentaient des anomalies critiques et/ou intercritiques. L’épilepsie était focale chez 170 enfants (49,4%). La convulsion fébrile plus, anciennement connue sous le nom de convulsion fébrile complexe était le syndrome épileptique identifié chez 11 enfants de moins de 5 ans (15%), et l’épilepsie généralisée tonico-clonique chez 10 enfants de plus de 5 ans (13%). L’étiologie était structurelle chez 45 enfants (13,1%) ; génétique présumée chez 41 cas (11,9%) et inconnue chez 258 enfants (75%). Le valproate de sodium était l’antiépileptique le plus prescrit en monothérapie chez 296 cas (83%).
Conclusion : L’épilepsie focale prédominait dans l’étude, d’étiologie non identifiée par faute d’investigations. Le traitement le plus accessible était le valproate de sodium. Une étude multicentrique serait intéressante pour mieux caractériser l’épilepsie infantile à Madagascar.
Mots clés : Convulsion ; Enfant ; Épilepsie ; Madagascar ; Syndrome
Introduction: There are few studies describing childhood epilepsy in Madagascar. Given this gap, the aim of this study was to describe the clinical, paraclinical and therapeutic characteristics of children with epilepsy.
Methods: A retrospective descriptive study was conducted at the Antananarivo Neurology Centre over a 6-months period. It included children aged between 1 and 11 years who had undergone an electroencephalogram and had been diagnosed with epilepsy.
Results: A total of 344 children were included. The mean age was 4.8 +/-2.8 years, with a sex ratio of 1.4. On examination, 140 children (41%) experienced their first seizure before the age of 1 year. Seizures were generalized in 171 children (49.7%). According to the electroencephalogram, 341 children (99%) showed critical and/or intercritical abnormalities. Epilepsy was focal in 170 children (49.4%). « Febrile plus convulsions, » formerly referred to as « complex febrile seizures, » was the most common epileptic syndrome identified in 11 children under 5 years of age (15%), while generalized tonic-clonic epilepsy was identified in 10 children over 5 years of age (13%). The etiology was structural in 45 children (13.1%), presumed genetic in 41 cases (11.9%), and unknown in 258 children (75%). Sodium valproate was the most commonly prescribed antiepileptic monotherapy, used in 296 cases (83%).
Conclusion: Focal epilepsy predominated in this study, with etiologies often remaining unidentified due to limited investigative resources. Sodium valproate was the most accessible treatment. A multicenter study would be valuable to better characterize childhood epilepsy in Madagascar.
Key words: Child; Epilepsy; Epileptic syndromes; Madagascar; Seizure
Introduction : La macrosomie fœtale est souvent associée à des complications néonatales. L’objectif de l’étude était de déterminer l’issue à court terme des nouveau-nés macrosomes issus de mères diabétiques par rapport à ceux de mères non-diabétiques.
Méthodes : Une étude cohorte rétrospective était menée au Centre Hospitalier Universitaire de Gynécologie Obstétrique de Befelatanana du 01er janvier 2018 au 30 juin 2022, ayant inclus deux groupes de nouveau-nés macrosomes (poids de naissance ≥4000 grammes) : ceux issus de mères diabétiques et ceux issus de mères non diabétiques.
Résultats : Ont été colligés 255 nouveau-nés macrosomes, dont 12,8% de mères diabétiques. Le poids de naissance moyen était de 4220 ± 256 g. Les nouveau-nés étaient nés par césarienne chez 71,4% des cas. Un traumatisme obstétrical était relevé chez 22,4% des cas. Les nouveau-nés de mères diabétiques avaient un risque plus élevé d’avoir un indice d’Apgar < 5 à la cinquième minute [RR=10,84 (1,88-62,33) ; p=0,008], une détresse respiratoire néonatale [RR=2,03 (1,07-3,84) ; p=0,03], une hypoglycémie [RR=3,04 (1,46-6,35) ; p=0,003], et un trouble neurologique [RR=4,13 (1,28-13,30) ; p=0,02].
Conclusion : Les risques de complications de la macrosomie sont plus élevés chez les nouveau-nés issus de mères diabétiques. Ces nouveau-nés nécessitent ainsi une surveillance rigoureuse en période néonatale.
Mots-clés : Complications ; Diabète ; Grossesse ; Macrosomie ; Nouveau-né.
Introduction : Fetal macrosomia is frequently associated with neonatal complications. The aim of this study was to determine the short-term outcomes of macrosomic newborns born to diabetic mothers compared to those born to non-diabetic mothers.
Methods : A retrospective cohort study was conducted at the Befelatanana University teaching Hospital of gynecology and obstetrics from 01st January 2018 to 30th June 2022. The study included two groups of macrosomic newborns (birth weight ≥4000g): those born to diabetic mothers and those born to non-diabetics’ mothers.
Results : A total of 255 macrosomic newborns were included, with 12.8% born to diabetic mothers. The mean birth weight was 4220 ± 256g. Newborns were born by caesarean section in 71% of cases. Obstetrical trauma was observed in 22.4% of cases. Newborns of diabetic mothers had a higher risk of Apgar score less than 5 at fifth minute [RR=10.84 (1.88-62.33) ; p=0.008] ; neonatal respiratory distress [RR=2.03 (1.07-3.84) ; p=0.03], hypoglycemia [RR=3.04 (1.46-6.35) ; p=0.003], and neurological disorder [RR=4.13 (1.28-13.30) ; p=0.02].
Conclusion : macrosomic newborns born to diabetic mothers have a higher risk of complications. Therefore, these newborns require close monitoring during the neonatal period.
Key words : Complications ; Diabetes ; Macrosomia ; Pregnancy ; Newborn.